Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme

La définition la plus largement utilisée d’une personne réfugiée est donnée par l’article 1 de la Convention de 1951 sur les réfugié.e·s : une personne qui « craignant avec raison d’être persécuté pour des raisons de religion, nationalité, d’appartenance à un certain groupe social ou d’une certaine opinion politique, se trouve hors du pays dont il a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se prévaloir de la protection de ce pays ». Cette définition a été élargie dans certains traités – y compris la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine, la Convention de 1984, la Déclaration de Carthagène (Amérique latine) et les Déclarations de 2004 et 2004 de l’Union européenne (UE) Directives de qualification de 2011 – pour inclure les personnes souffrant de persécution pour d’autres motifs et celles fuyant la violence généralisée, comme la guerre ou l’insurrection armée.