Voici le communiqué de presse commun du Parti socialiste et d’HES — Socialistes LGBT+ à l’occasion du 1er décembre.
Voici le communiqué de presse commun du Parti socialiste et d’HES — Socialistes LGBT+ à l’occasion du 1er décembre.
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Selon un sondage CSA pour AIDES, 16% des sondés déclarent être “mal à l’aise” s’ils ont un collègue de travail séropositif. C’est regrettable car contrairement aux préservatifs, à la PreP, aux autotests et aux traitements, ni la peur ni les préjugés n’aident à faire reculer le Sida.
Le Parti socialiste et HES – Socialistes LGBT+ réaffirment leur volonté de politiques publiques déterminées. En 2015, la vente d’autotests a été autorisée en pharmacie. En 2016, la prescription d’un traitement pré exposition est autorisée. En 2017, une campagne de communication grand public valorise la prévention et lutte contre les préjugés. Aujourd’hui, la mairie de Paris est engagée vers l’objectif « 90, 90, 90 » : 90% de personnes séropositives connaissant leur situation, 90% des personnes séropositives connaissant leur situation sous traitement durable, 90% des personnes séropositives connaissant leur situation sous traitement durable avec une charge virale indétectable. « En même temps », la généralisation du tiers payant a été renvoyée à plus tard…
La lutte contre la pandémie de Sida engage le monde dans l’accès à la santé, qui reste profondément inégal. Les pays riches doivent s’engager, comme le Royaume Uni et la France, dans le fonds mondial de lutte contre les épidémies causées par le VIH, le paludisme et la tuberculose.
Ici ou là bas, l’accès à la santé n’est pas un luxe mais un droit humain élémentaire. C’est pourquoi il faut rester mobilisés.
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30e journée mondiale de lutte contre le Sida : la pandémie en quelques dates
● 1981 : premiers cas d’une maladie détruisant les systèmes de défense d’un organisme humain
● 1983 : identification du VIH, causant le Sida, par l’équipe de l’Institut Pasteur à Paris
● 1986 : l’OMS lance le programme spécial de lutte contre le Sida
● 1987 : la ministre de la Santé du gouvernement Chirac, Michèle Barzach, autorise la publicité sur le préservatif et la vente libre de seringues. Premières utilisations d’un premier traitement, l’AZT, peu efficace.
● 1988 : le 1er décembre, première journée mondiale de lutte contre le sida à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé
● 1991 : premier article, dans « L’Evénement du Jeudi », rapportant que le Centre national de transfusion sanguine a distribué à des personnes hémophiles des produits sanguins sciemment non protégés du VIH en 1984 et 1985. C’est le début de l’affaire dite du « sang contaminé ».
● 1993 : à l’occasion du 1er décembre, Act-Up déploie un préservatif géant (et fuschia) sur l’obélisque de la Place de la Concorde
● 1994 : lancement du Sidaction pour renforcer le financement de la recherche et de la lutte contre le Sida, faute de finances publiques suffisamment mobilisées
● 1996 : premières utilisations des trithérapies
● 2011 : adoption par l’OMS de la stratégie mondiale de lutte contre le sida qui vise à « mettre fin au sida en 2030 »
● 2015 : la ministre de la Santé, Marisol Touraine, autorise la vente d’autotest en pharmacie
● 2016 : la ministre de la Santé de F. Hollande autorise l’utilisation du Truvada en traitement pré exposition (PrEP). La France est le premier pays à rembourser la PrEP à 100%.
● 2017 : campagne de communication grand public pour encourager la prévention contre le Sida et lutter contre les préjugés