Voici le communiqué d’HES après les déclarations du premier ministre et de la ministre des affaires sociales reportant tout débat à propos de l’ouverture de la PMA après 2017.
Voici le communiqué d’HES après les déclarations du premier ministre et de la ministre des affaires sociales reportant tout débat à propos de l’ouverture de la PMA après 2017.
Les déclarations romaines du premier ministre socialiste, répétées par la ministre des affaires sociales confirment que tous les chemins ne mènent pas à l’ouverture de la PMA aux femmes lesbiennes, même en passant par le Conseil consultatif national d’éthique, saisi de la question. Si la solution a été reportée clairement à après 2017, c’est à dire après les prochaines élections générales françaises, Homosexualités et Socialisme (HES – Socialistes lesbiennes, gais, bi et trans) tient à rappeler que les problèmes demeurent et qu’elle reste mobilisée pour construire les solutions.
Ces problèmes sont ceux posés par notre droit de la famille obsolète fondé sur un dogme aujourd’hui désuet qui voudrait qu’un enfant résulte en tout et pour tout d’un père et d’une mère.
Ces problèmes sont ceux posés à ces femmes qui, voulant être mères, vont devoir aller en Belgique ou en Espagne pour parvenir à mettre en oeuvre leur projet légitime.
Homosexualités et Socialisme (HES – Socialistes lesbiennes, gais, bi et trans) regrette qu’en semblant vouloir s’excuser du progrès auprès de conservateurs outranciers, la France renonce pour l’instant à rejoindre l’Angleterre, la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Ecosse, l’Espagne, une partie des Etats-Unis, la Grèce, Israël, les Pays-Bas, la Suède, et d’autres pays, sur un chemin de réformes qui ont fait leurs preuves.