Voici le communiqué d’HES après le vote, par le Parlement européen, le 8 septembre, du rapport sur l’état des droits fondamentaux en Europe.
Le Parlement européen vient d’adopter le rapport sur la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne présenté par la députée italienne Laura Ferrara, rapporteure, au nom de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures.
HES (Socialistes lesbiennes, gais, bis et trans) salue le vote du parlement européen qui, en donnant à connaitre les problèmes de respect des droits humains en Europe, contribue à promouvoir et défendre ces droits.
HES dénonce le travail de sape auquel se sont livrés les Républicains, bien mal nommés, et le Parti populaire européen en général. La droite française et européenne s’est livrée à une grossière course-poursuite en vue de rattraper l’extrême droite. Estimant sans doute que la période était tout à fait appropriée pour ne pas avoir d’avis sur le respect des droits fondamentaux en Europe, ils se sont massivement abstenus de voter le rapport Ferrara.
Ils ont préféré soutenir une résolution alternative, rejetée par le Parlement européen, expurgée d’un certain nombre de thèmes. Ainsi, pour ces « Républicains de papier », la « liberté d’expression », la « situation des Roms », les « violences faites aux femmes et l’égalité femme – homme » et « l’identité de genre », n’entrent pas dans le périmètre des « droits fondamentaux ». Les « droits des personnes LGBTI », les « droits des personnes handicapées », la « situation des sans-abris », les « discriminations liées à l’âge », les « droits des migrants et des demandeurs de la protection internationale » ou la « lutte contre la corruption », non plus.
HES salue le travail précis de la délégation socialiste française au Parlement européen pour évaluer et dénoncer cette remise en cause inacceptable des droits fondamentaux.
HES s’inquiète du projet de société que traduit la tentative de résolution peau de chagrin de la droite française et européenne.