Voici le communiqué d’HES à l’occasion du 29 juillet, date anniversaire de la loi qui instaure la liberté de la presse en France en 1881, et quelques jours après la disparition du magazine Têtu pour des raisons économiques.
La disparition du magazine « Têtu » a suscité un certain nombre de réactions, d’où n’étaient pas absentes quelques sordides règlements de comptes. Passons. Mais il y a aujourd’hui 134 ans que la loi du 29 juillet 1881, connue pour encadrer l’affichage sauvage, instituait la liberté de la presse, en France. Et HES (Socialistes LGBT) tient à souligner que cette disparition et cet anniversaire rappellent d’abord une question cruciale : quelle économie pour la presse dans une démocratie ?
Les lesbiennes, les gais, les bi et les trans ne forment pas une communauté soudée ni fermée. Mais l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des vecteurs de solidarité réelle. Ce sont aussi des sujets du débat public souvent survolés par les médias généralistes, et caricaturés par des médias partisans d’un « ordre moral » fondamentaliste. L’existence des médias LGBT est importante :
- pour permettre de cultiver des liens de solidarité ;
- pour fournir aux médias généralistes des analyses plus subtiles et des repères historiques qui manquent à propos de sujets qui ne font qu’épisodiquement la « une » ;
- pour alimenter et relayer nos réponses aux réactionnaires.
Depuis plus d’un siècle, avec des interruptions, il existe ce que l’on appelle aujourd’hui des médias LGBT : Akademos, Futur, Arcadie, Gai Pied, Illico, Têtu, Yagg, Well well well… Ils alimentent des réseaux sociaux qui ne savent pas les remplacer. Hier comme aujourd’hui, ils sont réalisés par des professionnels et nécessitent un modèle économique. Voici des infos utiles pour y contribuer :
Yagg.com
Abonnement classique : 4,50 € par mois (réduit : 2,90 €)
Abonnement classique : 45 € par an (réduit 29 €)
Pour s’abonner : yagg.com/abonnements
Well well well
Prix de vente au numéro : 15 €
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