Voici le communiqué d’HES à la veille du milieu de mandat de François Hollande. Vous trouverez également dans les pages du magazine Têtu de ce mois-ci (n°204) une enquête auprès des militants socialistes LGBT et une interview du président d’HES à propos de ce mi-bilan pour la mi-mandat.
Voici le communiqué d’HES à la veille du milieu de mandat de François Hollande. Vous trouverez également dans les pages du magazine Têtu de ce mois-ci (n°204) une enquête auprès des militants socialistes LGBT et une interview du président d’HES à propos de ce mi-bilan pour la mi-mandat.
Selon un sondage Harris-Interactive pour LCP rendu public le 4 novembre, l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels est la réforme qui a marqué le plus positivement la première partie du mandat de François Hollande. Cette réforme est citée devant la loi sur le non cumul des mandats, la modulation du quotien familial en fonction des revenus et la réforme territoriale actuellement en cours.
Mieux, cette réforme est cité comme positive par les électeurs de François Hollande en 2012 (56%), de Jean-Luc Melenchon (56%) et de François Bayrou (43%) alors que ce dernier n’avait pas pris position en faveur de cette réforme.
Homosexualités et Socialisme (HES – Socialistes lesbiennes, gais, bis et trans) salue le résultats de ce sondage mais n’en est pas étonné. L’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples homosexuels est vécue comme positive parce que c’est une réforme qui engage un projet de société permettant aux individus de s’émanciper et de prendre la responsabilité de leur vie. Elle est vécue comme positive parce qu’elle est l’exact inverse d’une réforme communautariste, elle contribue à élargir le cercle des citoyen-ne‑s à part entière.
Mais HES ne perd pas de vue que le chemin de l’émancipation demeure, malgré cette réforme populaire, devant nous. Les étapes se nomment, par exemple, « lutte contre les préjugés et les stéréotypes » « changement de sexe à l’état civil sans préalable médical pour les personnes trans », « ouverture de la PMA à toutes les femmes », « transcription de l’état civil des enfants nés grâce à une GPA à l’étranger ». Derrière ces expressions techniques, nous parlons de la vie de femmes, d’hommes, de leurs enfants, de leurs projets parentaux, nous parlons de la société française d’aujourd’hui et de celle de demain. C’est pourquoi nous, engagés à gauche, devons poursuivre ce chemin d’émancipation.