Journée internationale contre les LGBTI-​​phobies : les socialistes toujours engagés pour les droits et l’émancipation !

En ce 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (IDAHOBIT), Le Parti Socialiste, HES LGBTI+ et les Jeunes Socialistes tiennent à réaffirmer leur engagement dans la lutte contre les haines LGBTI et pour l’égalité des droits en France et en Europe. 

Rainbow Map 2024 : La France chute encore…quand la volonté politique n’est pas là, cela se voit !

Une nouvelle fois, l’ILGA-Europe classe la France à une plus mauvaise place que l’année précédente. 10ème en 2023, la France finit à la 13ème place cette année avec un taux de remplissage des critères à seulement 62 % (contre 63 % l’année dernière). A l’approche des élections européennes, ce résultat vient de nouveau pointer du doigt l’absence de prise en compte sérieuse des questions LGBTI+ par les différents gouvernements des quinquennats Macron.

Journée de la visibilité lesbienne : nommer pour exister et mieux faire société !

Organisée pour la 1ère fois en 1982 au Québec, la journée de visibilité lesbienne est célébrée ce vendredi 26 avril, elle est un temps militant pour visibiliser les existences et les combats des lesbiennes : lutte contre les discriminations, contre  les stéréotypes de genre, santé, parentalité.

Beaucoup de revendications qui restent sans réponse car l’invisiblisation dont souffrent les lesbiennes occasionne des angles morts en matière de politiques publiques. 

Autodétermination de genre : une loi d’émancipation en Allemagne, à quand en France ?

Porté par la coalition de centre gauche d’Olaf Scholz, le Parlement Allemand a adopté le vendredi 12 avril une loi sur l’autodétermination de genre permettant à chaque citoyen·ne sur simple demande de changer d’état civil (prénom et sexe), rejoignant ainsi la dizaine de pays qui a déjudiciarisé complètement la démarche. Une victoire pour les personnes trans, intersexes et non binaires allemandes.

Journée internationale de visibilité trans : face aux impostures des réactionnaires, écouter les vécus

A l’occasion de la Journée Internationale de visibilité transgenre, HES tient à réaffirmer son soutien aux personnes trans, cibles des mouvements réactionnaires et de la droite sénatoriale qui vient de produire un rapport scandaleux sur la “transidentification” des mineurs et qui s’apprête à déposer une proposition de loi rétrograde en matière de droit des personnes trans.

Socialistes engagé·e·s pour les droits des personnes transgenres et contre les mouvements réactionnaires

Socialistes engagé·e·s pour les droits des personnes transgenres et contre les mouvements réactionnaires

HES défend le droit à l’autodétermination concernant l’identité de genre. Certaines et certains d’entre nous s’engagent dans un parcours de transition, avec ou sans implication médicale, parce que leur genre réel ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance. Aujourd’hui, le parcours de transition en France a été grandement facilité sous le dernier gouvernement de gauche, tant au niveau médical qu’au niveau légal et social. Toutefois, il demeure toujours de fortes barrières et mauvaises habitudes.

Socialistes, nous refusons d’enterrer le débat sur la GPA comme les conservateurs le souhaitent

Socialistes, nous refusons d’enterrer le débat sur la GPA comme les conservateurs le souhaitent

Le sigle GPA signifie « gestation pour autrui », parfois connue sous le nom de maternité pour autrui et auquel renvoie le terme de « mère porteuse ». Précision utile, avant toute chose : l’immense majorité des demandeurs et utilisateurs de GPA sont… des couples hétérosexuels ! Il est donc inapproprié de de renvoyer opportunément à une demande « communautaire » les réflexions sur un sujet qui est celui de toute la population, et non d’une fraction.

Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme

Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme

La définition la plus largement utilisée d’une personne réfugiée est donnée par l’article 1 de la Convention de 1951 sur les réfugié.e·s : une personne qui « craignant avec raison d’être persécuté pour des raisons de religion, nationalité, d’appartenance à un certain groupe social ou d’une certaine opinion politique, se trouve hors du pays dont il a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se prévaloir de la protection de ce pays ». Cette définition a été élargie dans certains traités – y compris la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine, la Convention de 1984, la Déclaration de Carthagène (Amérique latine) et les Déclarations de 2004 et 2004 de l’Union européenne (UE) Directives de qualification de 2011 – pour inclure les personnes souffrant de persécution pour d’autres motifs et celles fuyant la violence généralisée, comme la guerre ou l’insurrection armée. 

Affronter la question du « chemsex », proposer des réponses à la hauteur des enjeux

Affronter la question du « chemsex », proposer des réponses à la hauteur des enjeux

Le « chemsex » (contraction anglo-​​saxonne des mots « sex » et « chemicals ») désigne l’usage de drogues – stimulantes ou récréatives – dans un contexte d’activité sexuelle, notamment pour se désinhiber, être euphorique, faire durer les séances ou encore expérimenter diverses sensations. Cette pratique, notable parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) de tous âges et tous milieux, entraîne de lourds problèmes d’addiction, des effets secondaires impactant vite la santé, des hallucinations, des prises de risques, une dépression, une désocialisation très rapide (y compris de CSP+ auparavant très bien intégrés dans la société), mais aussi des décès brutaux. 

Défendre l’égalité et l’émancipation : un cap permanent pour le Parti socialiste

Défendre l’égalité et l’émancipation : un cap permanent pour le Parti socialiste

HES est née en 1983. C’est une des trois plus anciennes associations LGBTI+ encore en activité en France et c’est la plus ancienne comme généraliste, mixte et non religieuse. Depuis notre création, nous avons accompagné la gauche au pouvoir, avec ses hauts et ses bas, et nous sommes très fier·e·s que les avancées et progrès que notre pays compte dans son histoire soient le fruit du travail réalisé par les socialistes. Au printemps 2023, nous fêterons nos 40 ans, et nous comptons sur nos ami·e·s et allié·e·s du Parti socialiste pour célébrer avec nous les avancées mises en place et faire de 2023, une année qui compte pour la gauche et l’avenir du pays. 

Les socialistes doivent encore mettre à jour le droit des familles du XXIe siècle !

Les socialistes doivent encore mettre à jour le droit des familles du XXIe siècle !

Les changements apportés avec la « loi Taubira » en 2013 – ouvrant le mariage et l’adoption à tous les couples – et avec la « loi de bioéthique » fin 2021 – ouvrant enfin la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes (rendez-​​vous raté des socialistes…) – continuent de faire sauter les vieux verrous d’un modèle familial corseté, fantasmé par certain·e·s comme « unique et intangible » pour tout notre pays.