HES se réjouit du vote par l’Assemblée Nationale ce mercredi soir de la proposition de loi « portant réhabilitation et réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982 ».
A l’initiative du sénateur PS Hussein Bourgi et examinée le 22 novembre dernier par le Sénat, cette proposition de loi avait hélas été détricotée et réduite à un seul article symbolique par la droite sénatoriale.
Portée par le groupe des député·s socialistes à l’Assemblée avec comme rapporteur Hervé Saulignac, la loi adoptée mercredi soir à l’unanimité est heureusement allée plus loin et HES s’en réjouit. Avec cette loi ainsi améliorée, la République française pourrait enfin se doter d’un arsenal législatif à la hauteur de l’ambition initiale de la proposition de la loi : le texte couvre en effet la période de 1942 à 1945 et a rétabli un mécanisme de réparation indispensable au devoir de mémoire et justice.
A l’image de ce qui a pu être fait dans d’autres pays, la mémoire collective autour des persécutions subies par les personnes homosexuel·es doit pouvoir s’inscrire dans un cadre législatif ambiteux et devra demain se poursuivre avec entre autre un appui plus soutenu de l’Etat en direction notamment des centres d’archives LGBTI.
Le travail mémoriel est indispensable pour comprendre et mener les combats actuels !