Voici le communiqué commun de Rainbow Rose (réseau LGBT européen) et d’HES après l’examen, le 9 février, par la commission des affaires étrangères du Parlement européen, du rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière.
La commission des affaires étrangères du Parlement européen s’est exprimée lundi 9 février sur le rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde et la politique de l’Union européenne en la matière.
La délégation socialiste française, en écho à l’alerte lancée par Rainbow Rose (réseau LGBT* du Parti Socialiste Europeen) et HES (socialistes LGBT*), dénonce vigoureusement l’amendement déposé par Mme Alliot-Marie (N° 371) visant à supprimer les références aux droits des homosexuels (paragraphe 68), reprenant mot pour mot l’amendement FN du sinistre M. Chauprade (amendement N° 375). Nous nous félicitons de leur rejet en bloc.
« Après le ni-ni, la collusion FN-UMP se poursuit au Parlement européen. Nous appelons à condamner fermement cette énième dérive d’un membre de l’UMP » insiste Pervenche Berès. « Ces amendements à Bruxelles disent l’insincérité des bavardages gay-friendly de l’UMP et du FN à Paris » indiquent Aurélien Mazuy, Président de Rainbow Rose, et Denis Quinqueton, Président d’HES.
Enfin, HES et Rainbow Rose saluent la coalition de député-e‑s progressistes, dont Daniele Viotti, co-président de l’Intergroupe LGBTI, membre du groupe socialiste, et Tanja Fajon, vice-présidente du groupe socialiste, ayant défendu et fait adopter un certain nombres de leurs amendements demandant notamment une attention particulière sur les questions d’identité de genre au niveau international.
Voir aussi le communiqué de la délégation socialiste française au parlement européen disponible ici.
* lesbiennes, gays, bis et trans