Voici le communiqué d’HES à l’occasion de la nouvelle année.
Depuis mai 2012, Homosexualités et Socialisme (HES – socialistes LGBT), a eu plusieurs fois l’occasion de se réjouir des progrès faits sur le chemin de l’égalité et de la fraternité grâce aux réformes qui concernent les personnes lesbiennes, gais, bi et trans (LGBT) : ouverture du mariage et de l’adoption, pénalisation des discriminations liées à l’identité de genre, programme interministériel de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Aux premiers jours de 2014, HES confirme avec force ses revendications, dont plusieurs ont fait l’objet d’engagements du Parti socialiste et de son candidat devenu président, François Hollande :
- ouverture de la PMA à toutes les femmes,
- modification de l’état-civil des personnes trans sans préalable médical,
- obtention de l’asile facilitée pour les personnes LGBT persécutées dans leur pays.
HES n’oublie pas qu’au-delà de ces questions qui font régulièrement la une des médias et des réseaux sociaux, d’autres réformes et d’autres réflexions sont à mener :
- possibilité de l’établissement de la filiation hors mariage pour les enfants des couples de personnes même sexe,
- protection légale et égale de tous les enfants,
- mise en oeuvre effective de la loi sur le mariage pour tous les couples binationaux,
- établissement de règles d’exclusion du don de sang fondées sur les pratiques à risques et non sur des préjugés.
La majorité est au pouvoir depuis plus d’un an et demi. Il y a eu, ces derniers mois, trop de reports et trop de silence, trop de paroles et pas assez d’actes.
Le sens de toutes ces réformes, accomplies ou à accomplir, c’est de poursuivre la longue route historique de la gauche en faveur de l’émancipation des individus et du « progrès de l’humanité » pour reprendre les mots de Jaurès.
HES souhaite, avec insistance, qu’un calendrier de mise en œuvre de ces engagements soit fixé, et soit tenu. Nous sommes au travail, en 2014 comme en 2013, pour parvenir à la concrétisation de ces réformes afin que l’espérance d’égalité née au moment du vote de la loi du 17 mai 2013 ne laisse pas place à un goût amer d’inachevé, et d’inégalité.