Voici le communiqué d’HES après le vote, cette après midi de l’article 18 quater du projet de loi de modernisation de la justice du 21e siècle ouvrant la possibilité démédicalisée et dépsychiatrisée de changer la mention du sexe à l’état civil.
Comme cela a été évoqué par le président de la République, les parlementaires de la majorité, notamment Pascale Crozon, députée PS du Rhône, Erwann Binet, député PS de l’Isère, Sergio Coronado, député EELV des Français établis hors de France, Alain Touret, député PRG du Calvados, ont amélioré le projet de loi de modernisation de la justice du 21e siècle en ouvrant la possibilité démédicalisée et dépsychiatrisée de changer la mention du sexe à l’état civil.
HES (socialistes lesbiennes, gays, bi et trans) salue ce premier pas utile, moins hardi que les réformes réalisées en Norvège, à Malte ou en Argentine, qui va clairement dans le bon sens.
Changer de genre n’est pas une lubie ou un caprice, c’est une décision difficile, courageuse et intime. Le moins que puisse faire un État démocratique, c’est de ne pas ajouter la souffrance à la difficulté. C’est la voie choisie par la France, grâce à la ténacité des parlementaires de la majorité et à l’opiniâtreté des associations de personnes transgenres.
Cette loi ne met pas un terme au combat qui est le leur et que nous partageons. Elle permettra, une fois entrée en vigueur, de marquer une étape et d’améliorer concrètement la situation des personnes transgenres, trop longtemps ignorées par la loi française. Nous savons qu’il nous reste encore du travail à faire, ensemble !