Le 26 avril est la journée de la visibilité lesbienne. Parmi toutes les dates annuelles qui visent à marquer et notifier la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre, cette journée est donc un moment revendicatif et militant pour afficher la place des lesbiennes au sein de la société, et donc aussi, des femmes au sein du tissu LGBT.
Les lesbiennes toujours invisibilisées
Parce que les lesbiennes continuent de remettre en cause, au sein d’une société qui reste largement matricée par l’approche et la vision hétéropatriarcale, des schémas et des horizons mentaux bien installés, elles continuent d’être régulièrement invisibilisées et discriminées : dans les médias, dans les organisations de nos institutions, dans le monde du travail, dans nos associations.
Reconnaitre les personnes, leurs revendications, leur place
Cette journée nous permet de défendre et de promouvoir les femmes lesbiennes en elles-mêmes et pour elles-mêmes. Aussi bien dans la reconnaissance des personnes, dans la mémoire historique qui fait encore trop souvent défaut, dans la visibilisation dans l’espace public, dans l’espace numérique — où les termes lesbiennes et lesbiens renvoient encore trop majoritairement à des contenus adultes produits par et pour des hommes hétérosexuels, notamment — et dans la rue, au sein de nos institutions.
Des problématiques spécifiques aux lesbiennes
Cette journée doit permettre de faire entendre et connaître les problématiques, les spécificités liées à la lesbophobie : le combat pour l’égalité des genres et la reconnaissance de la diversité de nos orientations sexuelles
La PMA toujours dans les limbes
Par ailleurs, à ce jour, la question la plus connue et débattue de l’accès à la PMA pour toutes les femmes n’est toujours pas résolue. Et il existe un risque non négligeable que l’adoption de ce texte soit encore renvoyée aux calendes grecques.
L’autorisation de la PMA pour toutes ne peut plus être une promesse de seconde zone. Pas plus que ça ne doit être un simple supplément d’âme pour un programme politique. Cela doit être une affirmation claire et forte, au sein d’un vrai programme complet d’accès aux droits pour toutes.
La Gauche doit porter les revendications et réclamer les droits
La lutte pour les droits LGBTI passe par la reconnaissance de toutes les orientations sexuelles et de toutes les personnes comme citoyennes et citoyens à part entière.
Les revendications des lesbiennes, dans tous les champs, sont des droits qu’HES continuera de porter au sein de la gauche, consciente que l’égalité et l’émancipation ne seront jamais complètement accomplies tant que les lesbiennes seront si invisibles et niées dans la société.