Dimanche 28 juin, après une campagne des municipales historique et inédite à bien des égards, de nombreuses villes se retrouvent avec des maires issu·es de listes d’union de la gauche et des écologistes. Face à quelques hypocrites notoires et du « PinkWashing » par endroits ahurissant, chez LREM comme chez LR…
Ces listes ayant au cœur de leurs combats, l’écologie populaire, la justice sociale, la lutte pour les droits et contre les discriminations ont fait la démonstration éclatante de leur force et de la pertinence des alliances si naturelles et logiques au service des citoyen·nes.
Marseille, Lyon, Bordeaux en sont des exemples parmi les plus éclairants, et réjouissants.
Des listes issues d’une volonté politique de créer l’union et dépasser les égos
Elles ont bousculé, renversé ou ravi des majorités dans des villes dont la droite s’estimait propriétaire. Ces listes sont le fruit d’un travail parfois laborieux entre les partis de gauche, les écologistes, les mouvements associatifs et citoyens qui ont choisi de se retrouver, de se parler, de ne plus laisser faire les jeux d’égo et les querelles personnelles ou partisanes.
Malgré une abstention record dans tout le pays, qu’une crise sanitaire n’a pas aidé à résorber, ou à diminuer, ces victoires de la gauche, dans de si nombreuses villes, sont le signal puissant que c’est dans l’union, dans la recherche de ce qui nous lie et nous unit que les mouvements, les partis, les structures de gauche, écologistes, citoyennes démontrent leur force.
Des comportements odieux encore possible en campagne…
Il y a eu aussi quelques pertes, douloureuses, des défaites parfois ingrates. Des manœuvres peu glorieuses pour leurs auteurs, comme à Toulouse avec les attaques ad hominem très douteuses. L’homophobie y a été un outil politique de la droite.
Avec des attaques inexcusables en ligne, de la part d’un proche collaborateur du candidat contre son adversaire de gauche, ou de militants allant jusqu’à montrer des vidéos privées du candidat lors de tractages avec un discours bien rôdé : « Vous allez pas voter pour un maire qui se met du rouge à lèvres… ». À rebours de tout ce qui devrait guider les discours et comportements de n’importe quel·le candidat·e à un poste de représentant·e des citoyen·nes…
Des victoires militantes, des victoires de militant·es
HES est fière et heureuse de toutes ces candidates et tous ces candidats socialistes, radicales et radicaux qui ont fait le choix de l’union à gauche avec les écologistes, le choix de la construction d’un pôle de transformation sociale audacieux qui assume les combats pour l’égalité et l’émancipation.
Ils devront avoir à cœur de continuer cette expérience et de la prolonger durablement. Les prochaines échéances de notre pays doivent nous rendre humble face au travail et nous donnent à toutes et tous, à gauche, chez les écologistes, l’ardente obligation d’une discussion vitale pour notre avenir.
Lors de ces élections municipales, HES est heureuse d’avoir vu plusieurs de ses militantes et militants passé·es et actuel·les, présent·es sur des listes citoyennes, socialistes, radicales, écologistes, d’union large des forces de la transformation sociale et écologiste, devenir des élu·e·s de la République, afin de continuer à défendre les promesses qu’elle porte.
Parmi les nouvelles et nouveaux élu·es :
- Sophie Roques, à Marseille (13) : adjointe à la maire
- Pierre Huguet, à Marseille (13) : adjoint à la maire
- Sébastien Guéret, à Noyal-Châtillon-sur-Seiche (35) : maire
- Lennie Nicollet, à Romainville (93) : conseiller municipal délégué
- Kévin Havet à Paris, 18e : adjoint au maire
- Marie Pugliese à Aubière (63) : conseillère municipale
- Anthony Desclozier à Sainte-Luce (44) : maire