Communiqué d’HES·Socialistes LGBT+ pour la 22e édition de la marche de l’Existrans

2018 10 Existrans – © Flickr/Taedc

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Ce samedi 13 octobre 2018 se déroulera la 22e marche de l’Existrans. Chaque année, cette marche est l’occasion de visibiliser les personnes trans et intersexes et leurs revendications.

Sous la majorité précédente, des textes permettant la démédicalisation du changement de sexe à l’état civil ou la reconnaissance des discriminations liées à l’identité de genre ont permis à notre société d’avancer, mais le chemin n’est pas fini.

Il existe encore un rejet des personnes trans dans notre société pour nos concitoyen·ne·s engagé·e·s dans un parcours de vie que des regards, des attitudes des procédures et des considérations (médicales notamment) complexifient davantage

Il y a aussi de la haine. Les actes transphobes, parfois invisibilisés, demeurent une réalité. Le meurtre récent de Vanessa Campos, travailleuse du sexe, trans, à Paris en est un témoignage violent. Leur recrudescence doit nous alerter tou·te·s.

Et notamment les pouvoirs publics qui doivent engager des actions de sensibilisation, de formation des agents de police, de justice et une approche respectueuse de la part de l’institution médicale. Les revendications portées par les associations trans sont nombreuses, dont :

  • le libre choix des parcours médicaux sur la base du consentement éclairé, avec le maintien des remboursements ;
  • un suivi médical de qualité, respectueux et dépsychiatrisé ;
  • l’accompagnement des enfants et adolescent·e·s dans leur autodétermination, et l’arrêt des chirurgies sur les enfants intersexes.
  • le changement de la mention de genre à l’état civil en mairie…

Et l’exécutif doit tenir compte de l’avis 17 – 04 du Défenseur des droits du 20 février 2017 sur la situation des personnes intersexes, notamment sur les chirurgies sur les mineur·e·s.

Sur ces questions, comme pour d’autres, il y a encore de nombreux progrès à faire ! Il s’agit des vies de nos concitoyen·ne·s et de nos enfants.

 

 

Le site de l’ExistransLes revendications de l’Existrans

Marche de l’Existrans : protection et émancipation de tou·te·s !
Ce samedi 13 octobre 2018 se déroulera la 22e marche de l’Existrans. Chaque année, cette marche est l’occasion de visibiliser les personnes trans et intersexes et leurs revendications.
Sous la majorité précédente, des textes permettant la démédicalisation du changement de sexe à l’état civil ou la reconnaissance des discriminations liées à l’identité de genre ont permis à notre société d’avancer, mais le chemin n’est pas fini.
Il existe encore un rejet des personnes trans dans notre société pour nos concitoyen·ne·s engagé·e·s dans un parcours de vie que des regards, des attitudes des procédures et des considérations (médicales notamment) complexifient davantage
Il y a aussi de la haine. Les actes transphobes, parfois invisibilisés, demeurent une réalité. Le meurtre récent de Vanessa Campos, travailleuse du sexe, trans, à Paris en est un témoignage violent. Leur recrudescence doit nous alerter tou·te·s.
Et notamment les pouvoirs publics qui doivent engager des actions de sensibilisation, de formation des agents de police, de justice et une approche respectueuse de la part de l’institution médicale. Les revendications portées par les associations trans sont nombreuses, dont :
le libre choix des parcours médicaux sur la base du consentement éclairé, avec le maintien des remboursements ;
un suivi médical de qualité, respectueux et dépsychiatrisé ;
L’accompagnement des enfants et adolescent·e·s dans leur autodétermination, sans chirurgie sur les mineur·e·s intersexes. /​ Autodétermination, avec l’autorisation d’opération chirurgical à partir de leur adolescence et en accord avec l’intéressé.
le changement de la mention de genre à l’état civil en mairie…
Et l’exécutif doit tenir compte de l’avis 17 – 04 du Défenseur des droits du 20 février 2017 sur la situation des personnes intersexes, notamment sur les chirurgies sur les mineur·e·s.
Sur ces questions, comme pour d’autres, il y a encore de nombreux progrès à faire ! Il s’agit des vies de nos concitoyen·ne·s et de nos enfants.