La France accueillera à Paris en 2024 ses premiers JO d’été depuis un siècle, il est évidemment indispensable d’en profiter aussi pour valider le respect et la visibilité des LGBTI+ dans le sport. Comme le reste de la population, de nombreux LGBTI+ font du sport, dès l’école puis à tous âges, en petit club local, en solitaire (jogging/​running, vélo, natation), ou en équipe, en bénévole associatif, en compétition et même à haut niveau pour une partie d’entre eux et elles. La pratique sportive, amateur ou intensive, amène un certain bienêtre, à une bonne estime de soi et contribue à une bonne santé, cela vaut évidemment aussi pour les LGBT.

Dans un milieu où beaucoup pensent qu’il faut « être fort », toujours performant et compétitif, « viril » voire « macho », résister à toute attaque des adversaires voire les attaquer verbalement (insultes sexistes, racistes et homophobes y sont bien trop banalisées et courantes), s’assumer comme gay, lesbienne, bi ou trans est souvent très compliqué, car cela est source de moqueries, d’insultes, de brimades, de mises à l’écart voire de coups.

Rares sont les champions, en France, qui se sont déclarés. Pour une championne de tennis aussi courageuse et primée qu’Amélie Mauresmo, combien de joueuses françaises qui restent au placard de peur de réactions hostiles ou de sponsors qui se défilent ? On doit aussi avoir en tête certains dirigeants (patrons de clubs, entraineurs) qui ne réagissent pas, ne sanctionnent pas, ou pire relativisent les propos ou actes homophobes de leurs joueurs et supporteurs.

L’ex-joueur de football Ouissem Belgacem, ancien du centre de formation de Toulouse, a dû tirer un trait sur une prometteuse carrière du fait de l’homophobie ambiante : il a relaté son histoire dans l’ouvrage Adieu ma honte sorti début 2021. Selon le jeune footballeur professionnel australien Josh Cavallo, qui a fait son comingout fin octobre 2021, « les statistiques montrent que seulement 33 % des jeunes hommes homosexuels jouent au football contre 68 % des jeunes hommes hétérosexuels », où une vraie habitude homophobe (insultes sur le terrain, en tribunes, sur le net, les RS) domine souvent…

La FFF et la LFP, (qui dirigent le football en France) qui toutes deux ont de gros moyens financiers et de forts appuis médiatiques, ont une responsabilité particulière pour que cela baisse enfin. Le syndicat des joueurs pros de football devrait aussi être clairement mobilisé.

En juin 2021, le courageux documentaire télévisé Faut qu’on parle, très éclairant et émouvant, a enfin permis à 6 athlètes français de haut niveau de se déclarer comme étant homos : la star du basketball Céline Dumerc, le rugbyman pro Jérémy Clamy-​Edroux, le médaillé olympique de natation Jérémy Stravius, la judokate Amandine Buchard, l’escrimeuse Astrid Guyart et le patineur artistique Kévin Aymoz, qui ont ainsi brisé le lourd tabou de l’homosexualité dans le sport professionnel…

Pour autant, le chemin reste encore très long pour que les LGBTI+ soient pleinement acceptés et respectés dans les stades, associations locales et cours de sport scolaire. Se cacher constamment (là où la vie amoureuse, les mariages et la famille de nombreux joueurs sont étalés un peu partout), être forcé à mentir, craindre des révélations ou chantages sur sa vie privée, mener de fait une double vie simplement parce qu’on est LGBTI+, c’est absolument épuisant pour des athlètes de haut niveau, cela nuit forcément à leur bienêtre, à leur mental et finalement à leurs performances sur le terrain : la peur doit changer de camp.

Et peu de champion·ne·s de haut niveau français « non LGBTI » et encore en activité s’engagent clairement en soutenant les LGBTI+ et de possibles comingouts de sportif·ve·s, comme les footballeurs Antoine Griezmann et Raphaël Varane. On attend les autres !

Il est crucial de consulter et de renforcer les moyens des associations sportives LGBTI, notamment celles regroupées dans la Fédération Sportive LGBT+. Mais évidemment, c’est le rôle des fédérations sportives nationales, qui ont toutes une mission officielle confiée par l’État, de s’engager fortement, avec une évaluation précise (avec des indicateurs fiables), transmise à l’État, aux exécutifs locaux et à la Fédération Sportive LGBT+, au moins tous les 18 mois…

De plus, il n’y a absolument rien d’« anormal » à voir, par exemple, une fille faire de la boxe ou du rugby et un garçon faire du patinage artistique ou de la danse classique : cela ne présume en rien de leur orientation sexuelle respective et la mixité des disciplines sportives doit être vraiment encouragée et respectée au niveau des clubs ET des fédérations nationales.

Il faut aussi se poser sérieusement la question de la présence des équipes nationales et des officiels français lors des compétitions qui ont lieu dans des pays aux lois LGBTIphobes. Cela doit se faire de la même manière que dans le passé lorsque des boycotts ont eu lieu pour différentes raisons. Ou même lorsque celui-​ci est évoqué pour les JO d’hiver 2022 pour la Chine et ce que les Ouïgours subissent.

Enfin, plus globalement, l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 représente une opportunité majeure pour l’inclusion et la visibilité de tous les athlètes et des sportifs et sportives LGBTI+. La France et le comité d’organisation doivent se saisir de cette opportunité pour y démontrer tout ce qu’il est possible de faire pour accueillir, protéger et faire s’épanouir au sein du milieu sportif, dans des compétitions mondiales exigeantes sur la visibilité LGBTI+. Le sport est un exemple et il peut permettre de véhiculer à grande échelle, de telles valeurs.

HES propose :

  • Que l’État monte une campagne, notamment via des clips vidéos visant une audience mondiale contre les LGBTIphobies, qui seront diffusés en amont et pendant les JO de Paris 2024, sur tous les supports (papier, web, réseaux sociaux, télé).

La question des LGBTIphobies dans le milieu sportif doit faire évoquer les comportements discriminatoires des supporteurs avec notamment les chants homophobes dans les stades. Alors que « pédé » reste l’insulte la plus employée dans les cours de récré, il faut que les réflexes des clubs et des groupes de supporteurs soient mobilisés pour mettre un terme à ces habitudes. Autant discriminatoires et générant des réflexes de déconsidération (avec son cortège de discours et actes violents) que manquant de « l’esprit sportif », si souvent revendiqué.

Des actions des fédérations professionnelles sur la diversité et l’inclusion notamment pour les sports d’équipe (rugby, hand, basket, foot) doivent être menées conjointement avec des associations nationales de lutte contre les LGBTIphobies. Les syndicats de joueurs, et les associations de clubs sont aussi à mobiliser.

Enfin, dans ce combat, le rôle des arbitres est fondamental. Alors que les matches peuvent être arrêtés (et doivent l’être) lorsque des cris racistes proviennent des tribunes ou que des actes racistes sont constatés sur le terrain, il doit en être de même pour les insultes anti-​LGBTI. Ici, les questions de la formation continue des arbitres et de l’évolution du règlement (et son application) des compétitions doivent se poser.

La récente nomination de la championne française, ex-​numéro 1 mondiale, Amélie Mauresmo – qui assume publiquement être lesbienne depuis plus de 22 ans, et maman de 2 enfants grâce à des PMA, faites hors de France – par la FFT (tennis) à la tête du tournoi Roland Garros est aussi un beau geste symbolique, sans forcer quiconque à être porte-​parole, mais ne doit pas être un alibi pour ne rien faire de plus, dans tous les sports professionnels.

Les sports mécaniques sont aussi souvent perçus comme très machistes. Un geste comme celui du champion de F1 Lewis Hamilton fin 2021, avec un casque arborant les couleurs arc-​en-​ciel en plein grand prix du Qatar, n’a rien d’anodin. Ce genre d’initiative est à favoriser et saluer.

HES propose :

  • Que toutes les fédérations sportives officielles, chargées de missions au nom de l’État, signent une charte contraignante, avec des indicateurs fiables validés par les associations LGBTI+ concernées, pour former leurs acteurs, fédérations régionales et départementales et clubs locaux, intégrer et respecter les LGBTI+, avec une évaluation au moins tous les 18 mois, et une formation obligatoire (validée avec notamment la Fédération Sportive LGBT+ et SOS Homophobie) pour tous les directeurs techniques nationaux (DTN) et les directeurs de la performance, nommés par l’État dans chaque discipline, les nouveaux comme ceux déjà en place. 
  • Une réactivation permanente des instances du supportérisme, réclamée par de nombreux acteurs de terrain du fait de la multiplication des incidents dans les stades et durant de grands matches en 2021 notamment, en incluant des échanges sur des mesures concrètes et pénalités automatiques face aux LGBTIphobies (avec les associations LGBTI+ concernées). 
  • Face à des États maintenant ou aggravant encore leur « traitement » très hostile aux LGBTI+ et aux autres droits humains, il faut envisager un « boycott diplomatique » d’épreuves et compétitions sportives (cf. celui lancé par les États-​Unis sur les JO d’hiver 2022 en Chine). 
  • Il y a aussi la possible incitation pour que des organisateurs de grandes compétitions annulent leurs évènements dans certains pays (cf. le tennis professionnel féminin – via la WTF – qui a interdit fin 2021 les tournois en Chine du fait du sort très incertain réservé par son pays à la championne chinoise Peng Shuai). Ces structures doivent être soutenues par l’État lorsque de telles décisions sont prises.
  • S’assurer que les règlements des compétitions et des fédérations professionnelles prévoient bien des dispositions pour lutter contre les discriminations, de toutes sortes.
  • À ce titre, s’assurer enfin, via les structures nationales et les représentants français, de la bonne application de l’article 23 de l’UEFA qui stipule que l’obtention de la licence-​club, est conditionnée à la mise en place de « politiques actives de lutte contre toutes les formes de discrimination ».

Au sein du sport amateur, il faut aider les clubs à développer des pratiques sportives qui permettent l’inclusion de toutes les joueuses et de tous les joueurs. Pouvoir être, quel que soit son âge, un pratiquant « out » sans difficulté doit être la norme.

Le développement d’une pratique sportive inclusive ne peut se réaliser sans des objectifs clairs que les clubs peuvent atteindre, mais également et surtout sans des moyens que l’État et les collectivités doivent apporter. Moyens autant financiers que techniques. Au sein des travaux du ministère chargé des Sports, il faudra inclure un développement poussé des actions de lutte contre les discriminations et des programmes – avec des budgets – pour l’inclusion.

Enfin, les associations sportives amatrices et leurs réseaux, comme la Fédération Sportive LGBT+ doivent devenir des interlocuteurs à part entière de l’État sur ces sujets et disposer de sièges et positions dans toutes les instances prévues à cet effet.

HES propose :

  • Avec les structures Jeunesse et sports, notamment avec agrément d’état et/​ou subventions publiques, généraliser les formations et sensibilisations annuelles contre les LGBTIphobies. 
  • Les clubs et associations amateurs de tout le territoire doivent être fortement incités à afficher des campagnes régionales et/​ou nationales contre les discriminations (racisme, antisémitisme, sexisme et homophobie), de lutte contre le harcèlement et le suicide, notamment avec les sites web et numéros en appel de référence. Les sites web, groupes (Facebook), et moyens de communication des clubs doivent aussi régulièrement les diffuser.

Dans les médias, la couverture des évènements sportifs ne doit pas oublier les compétitions nationales et internationales LGBTI, inclusives. À l’image des Gay Games de Paris 2018 où notre pays a accueilli un évènement mondial pour la représentativité et la visibilité LGBTI+, de telles compétitions devraient être présentées, suivies et couvertes.

L’État, via ses dirigeants et ses services à vocation à faire la publicité de ces compétitions qu’il peut régulièrement aider (financièrement ou techniquement). Le rôle des journalistes sportifs est proéminent dans cette perspective, et dans celle de pouvoir évoquer des sujets LGBTI+ au sein des pratiques sportives professionnelles ou amateurs, avec la rigueur professionnelle nécessaire.

Le sport reste encore trop souvent une arène où les comportements LGBTIphobes sont considérés comme des pratiques discriminatoires acceptables. La parole des commentatrices et commentateurs peut aider à faire prendre conscience des changements.

HES propose :

  • Inciter les médias à avoir une parole formée sur les personnes et sujets LGBTI+ dans le sport.
  • Organiser une couverture par les dirigeants politiques, les ministères et agences concernées de toutes les compétitions sportives LGBTI+ d’envergure nationale et en faire la « promotion » au même titre que les autres.
  • Vérifier que les nécessaires sanctions pour des discours LGBTIphobes que l’Arcom (ex-​CSA) est en droit d’infliger soient appliquées et explicitées.
  • Pour cette mission, que l’Arcom soit dotée des moyens pour détecter rapidement, et sanctionner fortement (amendes, suspension de publicité), les propos LGBTIphobes sur les antennes de radios, télés, et sites web importants, que ce soit des sportifs, commentaires, invités divers ou journalistes.

Accueillir convenablement les sportifs qui font leur comingout semble être une évidence. Il faut le rappeler pourtant, tant l’absence dans certaines pratiques sportives et notamment en haut niveau de professionnels out est encore criante. En France, le foot a un devoir d’exemplarité en tant que premier sport populaire et professionnel du pays. Il faut que les dirigeants et les professionnels s’engagent à accueillir, accompagner et promouvoir ces comingouts, afin qu’aucun des joueurs ou joueuses ne se sente isolé.

Le tragique exemple de Justin Fashanu au Royaume-​Uni le démontre. Son comingout en 1990 l’a mené à la dépression par abandon de son sport et ses pairs, puis finalement au suicide. De nos jours, des joueurs, danois comme Anton Hysen, ou australien comme Josh Carvalho qui ont fait leur comingout dans ces hauts niveaux de pratique restent très isolés.

HES propose :

  • Que l’Agence nationale du sport (ANS) s’engage fortement, avec des moyens humains et matériels et en bonne coordination via un plan pluriannuel élaboré avec les associations LGBTI+ concernées, pour des formations régulières (sur tout le territoire et dans tous les sports) et l’inclusion des sujets et athlètes LGBTI+ à tous les échelons, et notamment dans le sport de haut niveau.
  • Il faut s’assurer du soutien des clubs et de leurs salariés (à tout niveau) à ces joueurs ou joueuses pour que leur sortie du placard se fasse dans les meilleures conditions.
  • le soutien des fédérations professionnelles et des syndicats de joueurs quand ils existent sont aussi primordiaux pour rappeler que rien ne doit venir entraver la carrière des joueurs et joueuses et encore moins leur vie personnelle.
  • Enfin, le soutien des sponsors est vital pour des joueurs et joueuses qui sont aussi des images monétisables pour leur club ou pour eux-​mêmes. Il faudra dénoncer et agir concrètement avec les moyens de l’État, pour que toute action (ou discours) discriminatoire ou dévalorisante d’une sponsor envers un joueur effectuant son comingout soit sanctionné.
  • Une vaste campagne nationale durable (affichage de rue et affichettes dans beaucoup de lieux/​services ouverts au public, spots télé et radio en prime time, campagne web) contre les LGBTIphobies, pour le respect et l’inclusion. 
  • Pour les trans et intersexes, respecter leur demande de concourir dans quelle catégorie sexuée femme ou homme, et d’utiliser les équipements conformes à leur genre (vestiaires, douches, WC).
  • Les clubs et fédérations doivent fournir des cartes/​licences de membre (avec les assurances souvent incluses) avec le prénom « choisi ».

Le sport à l’école peut trop souvent être excluant ou discriminant pour les jeunes « différents » du plus grand nombre. Les profs de sport/d’EPS à l’école, au collège, au lycée, en facs, et en grandes écoles doivent urgemment tous être informées et formés contre les LGBTIphobies au sein des formations initiales à l’université et dans toutes les filières du supérieur. Des formations continues, en lien avec les fédérations sportives LGBTI+ et les associations de lutte contre les discriminations, doivent être élaborées. Toute la filière de sport scolaire et jeunesse doit se situer dans la même optique.

HES propose : 

  • Une formation obligatoire pour tous les profs d’EPS et agents de la Délégation interministérielle aux grands évènements sportifs (Diges), proposée ou pleinement validée par des associations LGBTI+ de terrain et expertes (SOS Homophobie, Fédération Sportive LGBT+). 
  • Des campagnes inclusives et récurrentes de sensibilisation et affichages doivent être programmées et financées par l’État (et les agences des ministères et organisations liées concernés, comme le Comité national olympique et sportif français). Elles doivent être disposées in situ (gymnases scolaires, salles de gym, piscines, stades, vestiaires, WC). 
  • les fédérations nationales (FFT pour le tennis) et ligues professionnelles regroupant les clubs sportifs de haut niveau (LFP pour le football, LNR pour le rugby, LNB pour le basketball) recevant des subventions publiques (État, collectivités locales) ou responsables de clubs utilisateurs habituels d’infrastructures sportives publiques (terrains, gymnases, stades, piscines) doivent aussi, dès 2022, obligatoirement s’engager pour des formations de fond, sensibilisations et campagnes fortes contre les LGBTIphobies, en incluant les stadiers, prestataires ou partenaires divers (sécurité, accueil, sono/​technique, boutiques, buvettes) et bénévoles. 
  • les clubs professionnels et sociétés majeures du secteur (ex. : Amaury Sport Organisation/​ASO qui pilote de grands évènements comme le Tour de France, le Rallye Dakar, le marathon de Paris), qui servent souvent d’exemple aux jeunes sportif·ve·s, devront aussi pénaliser, par tous moyens (suspension, retenue sur salaires ou primes), leurs joueurs ou membres de staff coupables de propos ou actes anti-LGBTI. 
  • Quand des pays très en retard par rapport notamment à l’Europe sur les libertés (presse), les droits des femmes et des LGBTI+ (cela va très souvent de pair), postulent pour accueillir et organiser de grandes compétitions sportives internationales, ou souhaitent les utiliser comme une « diplomatie de l’image » pour attirer des investisseurs ou des touristes, la France et ses agences, fédérations ou représentants doivent s’opposer et évoquer le sort réservé aux droits LGBTI+ dans ces pays et aux droits humains plus largement.
  • La France doit exiger de manière formelle que les athlètes, entourages, entraineurs, journalistes et supporteurs ne soient en aucun cas inquiétés par les forces de l’ordre dans les périodes de présence sur le territoire de ces pays.
  • À défaut, que la France et plusieurs pays de l’UE doivent exercer officiellement et publiquement une forte pression sur les instances/​fédérations qui désignent les pays d’accueil (FIFA, CIO), ou inciter plusieurs athlètes/​délégations à afficher clairement (teeshirts, badges, rubans) leur soutien aux libertés et droits humains, ou boycottent ces pays quand ils concourent pour organiser une telle compétition, ou même boycottent ladite compétition. Ex. : coupe du monde de football au Qatar en décembre 2022, coupe du monde de marche (athlétisme) en Biélorussie en avril 2022, JO d’hiver en Chine en 2022, championnat du monde de volleyball en septembre 2022 et 1re édition des Futurous Games en 2023 en Russie, etc. 
  • Formations obligatoires d’une journée entière dès 2022, puis régulièrement, pour tous les arbitres nationaux et internationaux, sur les sujets LGBTI, au contenu élaboré conjointement avec des associations LGBTI+. 
  • Aider la Fédération Sportive LGBT+ avec des moyens financiers de la part de l’État. Dans le cadre de conventions, contrats d’objectifs en lien avec des fédérations sportives professionnelles et des missions publiques dans toute la sphère sportive à pérenniser. Offrir une place au sein de l’ANS ou des services du ministère chargé des Sports avec des moyens humains pour développer l’activité de la Fédération.
  • Dans les établissements proposant des classes et filières « sports études », et dans les clubs de formations pilotés par les clubs pros, généraliser dès le début d’année scolairees formations annuelles obligatoires anti LGBTIphobies, sous peine de sanctions sinon.