Région et département
Politiques de lutte contre les discriminations dans les tarifications proposées. Identification de structures publiques en milieu rural qui peuvent accueillir des évènements LGBTI+ et disposer de centres de documentation.
- Mettre en place ou développer l’arrêt à la demande
- Encourager la création de structures LGBTI+en milieu rural
- Un service itinérant pour lutter contre les discriminations
Afin de lutter contre le harcèlement de rue, des collectivités ont expérimenté, via leur autorité gestionnaire de transports, le dispositif de l’arrêt à la demande. Il s’agit de faire en sorte que, sur les lignes de bus, les femmes puissent demander l’arrêt à l’endroit qu’elles indiquent, de nuit.
Afin de prendre en compte des situations similaires et des difficultés rencontrées par les personnes LGBTI+ dans les transports, il est suggéré que ce dispositif soit mis en place partout et de l’élargir pour que toute personne (qui n’a pas à justifier de son orientation sexuelle ou de son genre) puisse demander l’arrêt à la demande des bus, au moins dès la nuit tombée.
Souvent délaissée, quand ce n’est pas oubliée, la communauté LGBTI+ agricole et rurale n’a pas moins besoin de lieux et repères LGBTI+pour lutter contre les discriminations et l’isolement dont elle est victime. La mise en place de structures dans les zones les moins densément peuplées est une piste à travailler en fonction des besoins en aménagement du territoire.
De plus, sur les modèles des bibliothèques (ou autres) itinérantes, on peut envisager la création, en lien avec des associations locales ou des antennes de structures nationales, de bus antidiscriminations, un « service mobile » permettant de traiter toutes les questions parfois intimes.
Mais aussi, des services mobiles précisément fournis de matériels (brochures, « flyers », accès internet mobile fiable…) et avec des personnels formés à la lutte contre les discriminations. Cette initiative ciblant en priorité les communes manquant de services publics et de vie sociale (zone rurale, territoires périphériques et quartiers prioritaires) sera annoncé à l’avance par tous les vecteurs possibles et sera garé y compris le weekend à des endroits, jours et horaires clés (écoles, gares, marchés, commerces…).
Les agents formés apporteront des conseils concrets et si besoin effectuer un suivi pour la collectivité. Des rendez-vous en amont peut être prévus, mais des créneaux, importants, doivent être laissés afin d’accueillir des personnes qui se présenteront. Le compte-rendu devra être suivi d’effets et, en cas de problème précis, les habitant·e·s et usager·e·s devront avoir un retour concret, quelle que soit sa nature.l