Les élections législatives de ces 12 et 19 juin 2022 arrivent dans une période politique inédite depuis des années : une union large de la gauche et des écologistes s’est faite et les partis qui la constituent partent rassemblés. Elle a le mérite de porter clairement le combat pour les droits LGBTI+ et l’égalité dans son programme, là où la droite ne propose rien.

Lancée il y a quelques semaines, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) répond à une demande forte des citoyen·nes de gauche et écologiste depuis des années, et à fortiori depuis la présidentielle 2022 : rassemblez-vous.

HES porte ce discours depuis son origine ou presque. Chacun des rendez-​vous électoraux a été l’occasion pour nous de rappeler que les actions les plus éminentes, les lois les plus importantes, les décisions les plus fortes pour les droits LGBTI+, pour l’égalité, pour l’émancipation et contre les discriminations ont été votées par toute la gauche et les écologistes.

C’est à gauche, logiquement, que se situent les authentiques défenseuses et défenseurs des droits LGBTI+ et les propositions de changement de la société, qui s’intègrent au combat pour les droits sont le fait de partis politiques de gauche et écologistes qui ont su reprendre, pour tout ou partie, des demandes et revendications des associations LGBTI+.

Pour les droits LGBTI+, pour la justice et la lutte contre les violences, une seule option possible : la gauche et les écologistes rassemblés

C’est avec l’arrivée de la gauche au pouvoir sous la Ve République en 1982 que l’homosexualité est « dépénalisée » et les fichiers policiers d’homosexuels sont supprimés. C’est grâce à la gauche plurielle au pouvoir de 1997 à 2002 qu’est venue l’adoption (alors très pionnière) du Pacs, c’est la gauche au pouvoir  à nouveau en 2012 qui rend légal le mariage pour les couples homos, lève l’interdiction totale du don de sang des gays, diffuse la Prep et stoppe la stérilisation forcée des trans…

Dans les régions, dans les départements, dans les villes, ce sont les exécutifs locaux composés de la gauche et des écologistes, ensemble, qui aident au quotidien le tissu associatif LGBTI, qui mènent des actions politiques prolongeant le combat pour le droit et l’accompagnant. C’est dans ces exécutifs locaux que les collectivités hissent des drapeaux arc-​en-​ciel au fronton des hôtels de région, de département, de ville et créent des délégations dédiées aux combats LGBTI+.

Avec le vote pour la Nupes, c’est faire le choix d’un rassemblement pour défendre, pour ce qui nous concerne, les droits LGBTI+, l’émancipation et continuer la lutte pour l’égalité. C’est affirmer qu’un programme clair de combat pour les droits, qui les réaffirme comme donnée politique, est à défendre.

Continuer à convaincre et débattre pour améliorer les positions et propositions à gauche

Le temps viendra à gauche et chez les écologistes de débattre du fond de propositions qui sont trop peu en lien avec la réalité des familles et des personnes LGBTI+, que ce soit sur la GPA (réclamée à 90 % par des hétéros…), la nécessaire protection des travailleuses et travailleurs du sexe, qui ne peut se contenter de la redite de vieux slogans et de phrases-chocs.

Aujourd’hui, l’optique est claire : défaire, dans les urnes, le plus largement possible, jusqu’à une victoire potentielle, les représentants automates d’un Macron réélu qui a déjà démontré, en moins de deux mois et avec encore plus d’homophobes devenus ministres (Béchu, Abad…), que les droits LGBTI+ ne sont pas du tout une priorité qu’il aurait intégrée.

Pour les droits, pour l’égalité, pour l’émancipation, pour donner le signal le plus clair à un gouvernement où la sérophobie et les discours LGBTIphobes ne sont en rien une entrave pour y siéger, HES et ses militante·s utiliseront les bulletins Nupes.