Dans beaucoup de pays, l’homosexualité est encore passible des tribunaux et dans certains cas, toujours existant malheureusement, de la peine capitale.
Il serait stupide de rompre les jumelages avec les villes de ces pays, sauf à vouloir limiter considérablement l’amitié entre les peuples.
Mais dans ce cadre existant, il n’est jamais impossible d’organiser des solidarités et de créer des actions et des opérations qui permettent à tou·tes, dans chacune des villes, de savoir que les situations des personnes LGBTI+ ne sont pas oubliées.
- Les jumelages et réseaux de villes, pour la fraternité et l’inclusion
- Des réseaux d’engagement divers
- Le développement et la coopération à intégrer
- Europe
Si les jumelages ont contribué à renouer des liens, comme entre les Allemands et les Français après deux guerres dévastatrices en moins d’un demi-siècle, ils doivent aussi, aujourd’hui, permettre de partager, progressivement, le pari de la fraternité.
Dans le cadre des jumelages et/ou partenariats avec des municipalités étrangères, il s’agira de prendre des initiatives destinées à faire progresser les esprits sur la base de l’expérience française.
Faire participer les centres et associations LGBTI+ aux missions et rencontres avec les réseaux de villes comme en santé ou éducation, contre les discrimination, etc.
L’adhésion au réseau IGLTA (Association internationale du tourisme gay et lesbien) peut également être un moyen de créer dans la commune une synergie économique et sociale propice au renforcement d’une attitude et d’un climat positifs à l’égard des personnes LGBTI+ ainsi que de promouvoir à l’étranger l’image d’une ville accueillante à leur égard.
Le réseau Rainbow Cities Network (RCN), dont Parisest la seule ville membre française, acceptée sur dossier dès 2016, à l’heure actuelle est un outil intéressant et pertinent pour comparer les outils mis en place et obtenir des retours d’expérience de municipalités ayant appliqué de bonnes pratiques permettent la lutte contre les discriminations et la visibilisation des personnes LGBTI+.
Soutenir la lutte contre le VIH-sida dans le monde. Les actions de coopération décentralisée peuvent s’avérer une excellente occasion de soutenir la lutte contre le VIH-sida dans les zones du monde les plus touchées.
Il convient d’utiliser les accords de coopération déjà existants pour y intégrer des projets ou des objectifs liés à la lutte contre le VIH-sida.
Cela peut prendre la forme de financement de lieux d’information, de moyens de dépistage, de centres de soins, de formations. Cela peut aussi prendre la forme de projets pédagogiques pour la jeunesse.
Dans le cadre d’accords de coopération décentralisée, les municipalités pourront contribuer à la formation de fonctionnaires de pays en développement aux problématiques LGBTI+.
Soutenir les positions du Parti socialiste européen (PSE) au sein du comité de régions de l’Europe dans lequel des élu·es municipaux·les et des métropoles sont impliqué·es.
Faire en sorte que les engagements pris dans les territoires soient soutenus et dupliqués dans des engagements similaires au sein des différentes instances des partis et des structures respectives nationales des élu·es.