Le travail pour les droits LGBTI+ sacrifié sur l’autel des actes communs entre macronistes et RN à la tête de l’Assemblée nationale.
Suite à la décision de Yaël Braun-Pivet, présidente LREM/Renaissance de l’Assemblée nationale, de réduire le nombre de groupes de travail, Sébastien Chenu, un des vice-présidents RN, a choisi de supprimer les groupes d’études sur les droits LGBTI+ et le sida, signant ainsi une nouvelle fois son ignominie !
La haine du FN/RN : leur raison d’être
Le vrai visage du RN, ce sont aussi l’homophobie, la transphobie et la sérophobie, via Sébastien Chenu, ex-adjoint à la maire de Beauvais Caroline Cayeux, homophobe choisie ministre de Macron au printemps.
L’homophobie intériorisée, les calculs mesquins de tels partis extrémistes et sans conviction humaniste réelle, tout cela nuit directement aux LGBT.
L’hypocrite et éculé « en même temps » de Macron démontre à nouveau les tragiques résultats obtenus, avec un passage à la trappe de sujets qui ne sont pas soutenus : droits LGBTI+, droits des malades.
Une fois de plus, mépris des personnes vivant avec le vih-sida (PVVIH), des parlementaires et militant·e·s qui ont travaillé sur ces sujets.
Le choix funeste de LREM : élire 2 vice-présidents RN à l’Assemblée !
Rappelons qu’aucune obligation légale ou réglementaire n’imposait à la majorité « relative » de Macron LREM/Renaissance de désigner des vice-présidents du parti de la PME familiale multi-condamnée Le Pen.
Alors que les macronistes se défaussent de leurs responsabilités dans ce mépris évident des LGBT à l’Assemblée, rappelons que Sébastien Chenu a été élu vice-président de cette institution par les député·e·s de la majorité présidentielle, les mêmes qui avaient refusé le « barrage républicain » du 2e tour dans de nombreuses circonscriptions. Voici une illustration supplémentaire des dégâts causés par la banalisation et l’institutionnalisation d’un parti politique qui doit rester hors de l’arc républicain.
Le rétablissement immédiat de ces 2 groupes d’études, est la première des revendications pour les associations LGBTI+. Il est impératif qu’aucun ne compte de responsables issus du RN.