Face aux reculs, faisons de nos communes des territoires d’émancipation ! 

Tribune publiée dans Têtu

signée par 280 élu-​​es locales-ales 

Nous sommes élu·es locaux·ales, maires, adjoint·es, conseiller·es municipaux·ales, communautaires. Nous sommes lesbiennes, gays, bi-​​es, trans, queers ou allié·es. À l’occasion du mois des Marches des Fiertés, nous tenons à réaffirmer nos engagements pour les droits des personnes LGBTI+.

Des rapports alertent sur la persistance des violences LGBTIphobes en France

La journée internationale de lutte contre les LGBTIphobies a été l’occasion de voir paraître plusieurs rapports sur les LGBTIphobies en France : celui de SOS Homophobie entre autre, qui recueille chaque année plusieurs milliers de témoignages, et celui du ministère de l’Intérieur, qui s’appuie sur les données de la police et de la gendarmerie. Tous deux confirment une tendance désormais bien installée : les violences et discriminations visant les personnes LGBTI+ ne faiblissent pas.

Journée Internationale de lutte contre les LGBTI phobies : les socialistes engagés face aux reculs et aux violences

En cette journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie, le Parti Socialiste et HES LGBTI+ (Homosexualités et Socialisme) réaffirment leur engagement et leur détermination dans la lutte pour l’égalité des droits, contre les discriminations et les actes LGBTIphobes, pour l’émancipation.

Rainbow Map 2025 : la France recule encore – l’échec du quinquennat Macron

Comme chaque année, l’ILGA-Europe publie sa Rainbow Map, véritable baromètre comparatif des droits des personnes LGBTI+ à travers l’Europe. Cet outil évalue les politiques publiques de 49 pays à l’aune de 75 critères répartis en 7 catégories : égalité et non-​​discrimination, famille, discours et crimes de haine, reconnaissance juridique du genre, intégrité corporelle, société civile, droit d’asile.

La France chute une nouvelle fois, se retrouvant seulement à la 15ème place, symbole de l’inaction du 2e quinquennat Macron. 

Journée de la visibilité lesbienne : citoyennes à part entière !

La Journée de la visibilité lesbienne, célébrée le 26 avril, est née à Montréal en 1982 pour lutter contre l’invisibilisation persistante des lesbiennes dans la société. Aujourd’hui, elle demeure un moment essentiel pour mettre en lumière les réalités vécues par les lesbiennes et les combats menés et à mener pour que la société et les politiques publiques prennent en compte les parcours de vie des lesbiennes.

Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme

Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme

La définition la plus largement utilisée d’une personne réfugiée est donnée par l’article 1 de la Convention de 1951 sur les réfugié.e·s : une personne qui « craignant avec raison d’être persécuté pour des raisons de religion, nationalité, d’appartenance à un certain groupe social ou d’une certaine opinion politique, se trouve hors du pays dont il a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se prévaloir de la protection de ce pays ». Cette définition a été élargie dans certains traités – y compris la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine, la Convention de 1984, la Déclaration de Carthagène (Amérique latine) et les Déclarations de 2004 et 2004 de l’Union européenne (UE) Directives de qualification de 2011 – pour inclure les personnes souffrant de persécution pour d’autres motifs et celles fuyant la violence généralisée, comme la guerre ou l’insurrection armée. 

Affronter la question du « chemsex », proposer des réponses à la hauteur des enjeux

Affronter la question du « chemsex », proposer des réponses à la hauteur des enjeux

Le « chemsex » (contraction anglo-​​saxonne des mots « sex » et « chemicals ») désigne l’usage de drogues – stimulantes ou récréatives – dans un contexte d’activité sexuelle, notamment pour se désinhiber, être euphorique, faire durer les séances ou encore expérimenter diverses sensations. Cette pratique, notable parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) de tous âges et tous milieux, entraîne de lourds problèmes d’addiction, des effets secondaires impactant vite la santé, des hallucinations, des prises de risques, une dépression, une désocialisation très rapide (y compris de CSP+ auparavant très bien intégrés dans la société), mais aussi des décès brutaux. 

Défendre l’égalité et l’émancipation : un cap permanent pour le Parti socialiste

Défendre l’égalité et l’émancipation : un cap permanent pour le Parti socialiste

HES est née en 1983. C’est une des trois plus anciennes associations LGBTI+ encore en activité en France et c’est la plus ancienne comme généraliste, mixte et non religieuse. Depuis notre création, nous avons accompagné la gauche au pouvoir, avec ses hauts et ses bas, et nous sommes très fier·e·s que les avancées et progrès que notre pays compte dans son histoire soient le fruit du travail réalisé par les socialistes. Au printemps 2023, nous fêterons nos 40 ans, et nous comptons sur nos ami·e·s et allié·e·s du Parti socialiste pour célébrer avec nous les avancées mises en place et faire de 2023, une année qui compte pour la gauche et l’avenir du pays. 

Les socialistes doivent encore mettre à jour le droit des familles du XXIe siècle !

Les socialistes doivent encore mettre à jour le droit des familles du XXIe siècle !

Les changements apportés avec la « loi Taubira » en 2013 – ouvrant le mariage et l’adoption à tous les couples – et avec la « loi de bioéthique » fin 2021 – ouvrant enfin la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes (rendez-​​vous raté des socialistes…) – continuent de faire sauter les vieux verrous d’un modèle familial corseté, fantasmé par certain·e·s comme « unique et intangible » pour tout notre pays. 

Pour une alliance féministe et trans

Pour une alliance féministe et trans

Suite à l’« offensive réactionnaire » suscitée par une affiche du Planning Familial, un large collectif d’organisations et personnalités – telles Adèle Haenel, Corinne Masiero, Amal Bentounsi, Pomme, Paloma, Élisa Rojas, Rebeka Warrior ou Danièle Obono – déplorent cette « instrumentalisation des droits des femmes », luttant « contre toute opposition entre féminisme et luttes trans » et refusant leur vision essentialiste des femmes. Elles appellent « au soutien actif de toutes les forces se revendiquant du féminisme envers les personnes trans ».