L’ambiance générale est déjà pesante et anxiogène. Tout n’est pas permis parce que nous vivons une période troublée, entre violences, menaces terroristes, crise sanitaire et sociale en cours. 

On ne compte plus le nombre d’ONG, d’instances officielles en charge des libertés et des Droits Humains et les médias, en France, en Europe, au plan mondial et même à l’ONU, qui soulignent une dérive inquiétante des mesures et lois décidées par les gouvernants LREM en France. 

Les décrets récents signés par le gouvernement sont clairement liberticides et dangereux. Décrets sur lesquels la CNIL n’a été ni consultée ni écoutée ! Des personnes aussi sérieuses et expertes que le juge Marc Trevidic (ex juge d’instruction pilote du pôle antiterrorisme) disent clairement aujourd’hui que notre pays dispose déjà des règles et lois suffisantes face aux réseaux et menaces terroristes, qui sont des sujets trop sérieux pour servir de prétextes hypocrites pour aller à marche forcée vers une société façon « Big Brother »… 

À l’instar de plusieurs articles très contestés de la « loi de sécurité globale » inspirée par MM. Macron et Darmanin, des possibilités que le décret sur le fichier « GendNotes » mettaient déjà en place, en quoi ce fichage accru incluant les opinions syndicales des salariés, les préférences politiques, l’état de santé et l’orientation sexuelle serait utile ? Quel autre pays fait cela dans les grandes démocraties et notamment dans l’UE ?

Nous demandons donc le respect des libertés individuelles et de la vie privée, des prérogatives de la CNIL, des avis et décisions des autorités préservant les droits humains : cela passe par le retrait immédiat et définitif de ces décrets et mesures de fichages dangereux pour tou·te·s les habitant·e·s de notre pays.

Les associations signataires

  • GreyPride
  • Solidarité Internationale LGBTI
  • SOS Homophobie
  • HES LGBTI+