Contributions de HES LGBTI+ au 80e congrès du PS
Liste des contributions déposées par HES LGBTI+ pour le 80e congrès du Parti socialiste.
Organiser le bien vieillir LGBTI avec la définition légale d’une « famille de choix »
Les questions spécifiques concernant les séniors LGBTI+ renvoient à des questions qui intéressent la société tout entière. Intégrer les singularités LGBTI+ permet d’améliorer, d’une manière générale, le fonctionnement des services, des administrations, des institutions, des centres d’hébergement en rapport avec les personnes âgées.
Socialistes engagé·e·s pour les droits des personnes transgenres et contre les mouvements réactionnaires
HES défend le droit à l’autodétermination concernant l’identité de genre. Certaines et certains d’entre nous s’engagent dans un parcours de transition, avec ou sans implication médicale, parce que leur genre réel ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance. Aujourd’hui, le parcours de transition en France a été grandement facilité sous le dernier gouvernement de gauche, tant au niveau médical qu’au niveau légal et social. Toutefois, il demeure toujours de fortes barrières et mauvaises habitudes.
Socialistes, nous refusons d’enterrer le débat sur la GPA comme les conservateurs le souhaitent
Le sigle GPA signifie « gestation pour autrui », parfois connue sous le nom de maternité pour autrui et auquel renvoie le terme de « mère porteuse ». Précision utile, avant toute chose : l’immense majorité des demandeurs et utilisateurs de GPA sont… des couples hétérosexuels ! Il est donc inapproprié de de renvoyer opportunément à une demande « communautaire » les réflexions sur un sujet qui est celui de toute la population, et non d’une fraction.
La lutte contre les discriminations, enjeu clé pour les socialistes
La lutte contre les discriminations (LCD), c’est la lutte contre les actes consistant à mettre de côté, maltraiter et/ou traiter différemment un être humain du fait de ses origines, sa couleur de peau, son genre, sa langue, son orientation sexuelle, sa religion, son handicap, etc.
Un·e réfugié·e n’a pas à prouver son « utilité » pour être accueilli·e dignement une politique migratoire coincée entre utilitarisme et humanitarisme
La définition la plus largement utilisée d’une personne réfugiée est donnée par l’article 1 de la Convention de 1951 sur les réfugié.e·s : une personne qui « craignant avec raison d’être persécuté pour des raisons de religion, nationalité, d’appartenance à un certain groupe social ou d’une certaine opinion politique, se trouve hors du pays dont il a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se prévaloir de la protection de ce pays ». Cette définition a été élargie dans certains traités – y compris la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine, la Convention de 1984, la Déclaration de Carthagène (Amérique latine) et les Déclarations de 2004 et 2004 de l’Union européenne (UE) Directives de qualification de 2011 – pour inclure les personnes souffrant de persécution pour d’autres motifs et celles fuyant la violence généralisée, comme la guerre ou l’insurrection armée.
Mettre fin à l’invisibilisation et aux discriminations faites aux personnes intersexes
La loi française demandant une déclaration rapide, à la naissance, du sexe à l’état civil obligeait les familles d’enfants intersexes à se tourner vers l’institution médicale pour obtenir une réponse « légale ». Cela entrainait, et entraine encore, des chirurgies non nécessaires sur des nourrissons, qui sont des mutilations.
Affronter la question du « chemsex », proposer des réponses à la hauteur des enjeux
Le « chemsex » (contraction anglo-saxonne des mots « sex » et « chemicals ») désigne l’usage de drogues – stimulantes ou récréatives – dans un contexte d’activité sexuelle, notamment pour se désinhiber, être euphorique, faire durer les séances ou encore expérimenter diverses sensations. Cette pratique, notable parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) de tous âges et tous milieux, entraîne de lourds problèmes d’addiction, des effets secondaires impactant vite la santé, des hallucinations, des prises de risques, une dépression, une désocialisation très rapide (y compris de CSP+ auparavant très bien intégrés dans la société), mais aussi des décès brutaux.
Défendre l’égalité et l’émancipation : un cap permanent pour le Parti socialiste
HES est née en 1983. C’est une des trois plus anciennes associations LGBTI+ encore en activité en France et c’est la plus ancienne comme généraliste, mixte et non religieuse. Depuis notre création, nous avons accompagné la gauche au pouvoir, avec ses hauts et ses bas, et nous sommes très fier·e·s que les avancées et progrès que notre pays compte dans son histoire soient le fruit du travail réalisé par les socialistes. Au printemps 2023, nous fêterons nos 40 ans, et nous comptons sur nos ami·e·s et allié·e·s du Parti socialiste pour célébrer avec nous les avancées mises en place et faire de 2023, une année qui compte pour la gauche et l’avenir du pays.
Les socialistes doivent encore mettre à jour le droit des familles du XXIe siècle !
Les changements apportés avec la « loi Taubira » en 2013 – ouvrant le mariage et l’adoption à tous les couples – et avec la « loi de bioéthique » fin 2021 – ouvrant enfin la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes (rendez-vous raté des socialistes…) – continuent de faire sauter les vieux verrous d’un modèle familial corseté, fantasmé par certain·e·s comme « unique et intangible » pour tout notre pays.
Les néofascistes ne peuvent en aucun cas travailler sur les questions LGBTI ou le VIH-Sida
Une dernière version de la liste des groupes d’études à l’Assemblée nationale a permis de voir que ceux sur le VIH-Sida et sur l’antisémitisme seraient présidés par le RN. Une proposition aussi invraisemblable que révoltante.
Ambassadeur LGBT+ de Macron : un anesthésiant pour « ces gens-là » ?
Vendredi 28 octobre, le gouvernement a annoncé la nomination de Jean-Marc Berthon au poste d’ambassadeur pour les droits pour les LGBTI ?